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URBAIN

Quand la Terre tremble

Un séisme représente l'un des phénomènes naturels les plus violents...

Un seisme (ou tremblement de terre) est une secousse du sol due aux mouvements des plaques qui constituent le manteau de la terre, on appelle cela "la tectonique des plaques". Entre deux plaques, peut se former une faille et lorsque les plaques bougent, les deux blocs de roches se déplacent violemment. Les ondes de percussions se diffusent alors à la surface de la terre qui se met à trembler.

Les séismes provoquent de nombreux drames humains, d'ailleurs, le tremblement de terre le plus meurtrier est récent. Il s'agit du séisme qui a frappé Haiti le 12 janiver 2010. Son épicentre était situé approximativement à 25km de Port-au-Prince et le foyer a été localisé à 10km de profondeur. Les dégâts matériels et humains ont été très importants, au total, plus de 300 000 personnes ont péri dans ce tremblement de terre

de magnitude 7.2. La secousse principale a duré près de 2min30. Pendant un séisme d'importante magnitude les vibrations qui font trembler le sol provoque des fissures sur les bâtiments et entraînent leur écroulement.

Quand un tremblement de terre se déclenche, il peu aussi entraîner par la suite d'autres catastrophes naturelles comme un tsunami ou une éruption volcanique, en effet, un séisme qui se déclenche sur une plaque située au fond de la mer entrainera suivant sa magnitude un tsunami, et le seisme peut également faire trembler un volcan et entrainer son éruption.

On peut déterminer la force d'un séisme par la quantité d'énergie qu'il dégage. Cette grandeur s'appelle la magnitude et se mesure sur l'échelle de Richter. La dangerosité d'un séisme dépend de sa magnitude (plus elle est grande, plus le 

séisme  est dangereux et dévastateur), mais elle dépend aussi de la profondeur du foyer et de la région dans laquelle il se produit. Un séisme très profond aura peu d'effets. De même ,un séisme se produisant dans une région inhabitée, causera peu de dégâts, même si sa magnitude est forte. Le foyer (ou hypocentre) d'un séisme est l'endroit où se produit le déplacement le long de la fissure et d'où se répand les ondes sismiques. Il est défini par une position géographique et une profondeur (entre quelques km et quelques dizaine de km pour la grande majorité). Plus il sera profond et moins il se fera ressentir en surface. Lépicentre représente le point de surface terrestre où le seisme a été le plus intense.

...mais est-il possible de le prévoir?

Ils existent différentes moyens d'anticiper un séisme, malheureusement ils sont peu fiables et imprécis. Les scientifiques ont trouvés plusieurs moyens afin de prévoir les séismes et ainsi diminuer les pertes humaines et les dégâts économiques.

La méthode V.A.N. du nom de ses inventeurs, Varotsos, Alexopoulos et Nomicos date des années 1980. Elle consiste à relever les courants électriques naturels circulant dans le sous-sol, car ces scientifiques ont découvert que quelques jours à quelques heures avant un séisme, il existait des anomalies dans ces enregistrements qu’ils ont appelés SES (Signaux Electro-Sismique). Lorsqu’il existe des contraintes dans la roche à l’approche d’un séisme, on peut observer la création d’un courant électrique car les roches de la croûte contiennent beaucoup de quartz. Cette méthode laisse donc penser que les séismes émettraient des signaux électriques avant d'avoir lieu, des signaux électrosismiques ou électrotelluriques pour être
 

plus précis. On va donc mesurer la différence de distance entre deux électrodes implantées dans le sol qui mesurent au centimètres près la distance entre elles. Si ces variations sont biens réelles, un seisme est imminent.

Des dizaines de prédictions ont été faites grâce à cette méthode mais il est très difficile de connaître l’efficacité véritable de celle-ci. En Grèce, grâce à la méthode VAN, plusieurs séismes de magnitude supérieure à 5 ont été prévus avec précision mais d'autres n'ont pas été détecté, cette méthode est donc à améliorer. Leurs prédictions présentent encore quelques erreurs principalement dans l’endroit d’apparition et dans la magnitude du séisme.

On peut également identifier les zones à risque grâce à un réseau mondial d'observation satellites qui mesure constamment les mouvements du sol. L'utilisation des sismographes (ou sismomètres) placés à différents endroits à la surface du globe terrestre et reliés à des stations d’enregistrement


 

permettent une entière surveillance de l’activité sismique terrestre. Les sismogrammes (les enregistrements des ondes sismiques réalisés à l'aide d'un sismographe) donnent de nombreuses informations sur un séisme, par exemple, l’heure à laquelle il a eu lieu, sa localisation, sa durée ou encore sa magnitude. Il y a également plusieurs milliers de stations d'enregistrement qui détectent les moindres secousses. C'est le cas du réseau français Geoscope ou du réseau américain IRIS. Le système GPS et ses 24 satellites permettent de suivre, à quelques millimètres près, le mouvement des plaques à l'aide des antennes réceptrices disposées à la surface du globe.

 

Station d'enregistrements                                                                                                                Sismomètre moderne

Le 6 avril 2009, un séisme de magnitude 6,3 a surgit en Italie dans la région de la ville de L’Aquila. Les mouvements verticaux du sol provoqués par les ondes de surface n’ont pas échappé aux mesures radar effectuées depuis l’espace (les satellites). Une série d’interférogrammes ont ainsi été obtenus. Sur cette carte, les triangles noirs représentent les stations GPS utilisées pour valider les déductions obtenues et la taille des carrés verts désigne la magnitude sismique des séismes. Le plus gros indique une valeur de 6,3 MW et chaque frange indique une modification de la topographie suite au séisme.

Echelle de Richter

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